L’AFG au congrès de l’European Glaucoma Society

16e Congrès de l’European Glaucoma Society, Dublin 1er au 4 juin 2024 Qu’est-ce que l’European Glaucoma Society ? La Société européenne du glaucome (en anglais : European Glaucoma Society, EGS) est...

Bourses de recherche 2024 de l’AFG

Cette année l'Association France Glaucome a remis 2 bourses de recherche à 2 projets de recherche sur le glaucome. La première bourse est remise à Madame Juliette Buffault, Docteure en physiologie, physiopathologie et thérapeutique Sorbonne université - Institut de la...

Actualités de l’antenne AFG Angevine 49

L’antenne angevine de l’AFG a participé le mercredi 13 avril 2024 à la journée Portes Ouvertes organisée par le Centre Régional de Basse Vision d’Angers organisée à l’occasion de ses 20 ans. Elle y a tenu un stand au milieu d’autres associations luttant contre les...

Bourse de recherche de l’AFG, la sélection des projets

13 mai 2022 | AFG et recherche

En octobre 2021 l’AFG a fait un appel à candidatures pour l’attribution d’une bourse de recherche pour un projet de recherche en lien avec le glaucome. Le comité scientifique présidé par le Professeur Florent Aptel a sélectionné 2 projets. Ces 2 projets d’excellente qualité ne pouvant être départagés, l’AFG a décidé d’attribuer à chacun un prix.

  • Le premier prix de 25 000 euros a désigné Madame Muriel Boucart, Directrice de recherche au CNRS, Centre Lille Neuroscience & Cognition INSERM U 1172.

Le projet :

Un simple coup d’œil sur un visage nous permet d’extraire une multitude d’informations jouant un rôle crucial dans les interactions sociales, comme l’identité ou encore l’état émotionnel d’une personne. Un déficit de la perception des visages peut avoir un impact sur la communication sociale et la qualité de vie des patients atteints de glaucome. Bien que les questionnaires indiquent des plaintes concernant la reconnaissance des visages chez ces patients, peu d’études ont été consacrées à cette fonction considérée comme relevant de la vision centrale. Or, le glaucome peut aussi altérer la vision centrale. L’équipe du CHU de Lille a démontré une altération de la perception des visages en vision centrale dans le glaucome par la mesure des seuils de distance de reconnaissance. Nous nous sommes ensuite intéressés aux mécanismes sous-tendant ces déficits. Nous avons mis en évidence une plus grande sensibilité des patients à l’encombrement, se traduisant par un brouillage des caractéristiques faciales compromettant la reconnaissance. Notre objectif se porte dorénavant sur la compréhension des changements cérébraux induits par le glaucome en examinant les répercussions de la perte des cellules ganglionnaires et des fibres optiques sur le fonctionnement cortical des régions du cerveau impliquées dans la reconnaissance des visages. Pour cela, la technique de l’EEG sera employée au cours de la réalisation de tâches de reconnaissance de visages. Notre intérêt se portera plus particulièrement sur l’analyse de la latence et de l’amplitude de la composante N170, connue pour sa sélectivité aux visages. Le projet sera réalisé dans le service d’ophtalmologie du CHU de Lille en collaboration avec une collègue de l’Université de Lorraine, spécialiste dans le domaine de la perception des visages en électrophysiologie.

  • Le deuxième prix de 10 000 euros a désigné Madame Cécile Delettre, Directrice de Recherche (DR2) Inserm, Institut des Neurosciences de Montpellier, Inserm U1298

Le projet :

Le glaucome est une cause majeure de cécité dans le monde et à ce jour, il n’existe aucun traitement curatif pour cette maladie. Explorer de nouvelles stratégies thérapeutiques qui stopperaient la progression de la maladie est donc un réel challenge. Notre projet repose sur la découverte d’une nouvelle molécule thérapeutique pour traiter les neuropathies optiques héréditaires qui peut s’appliquer au glaucome. Nous voulons confirmer qu’un traitement avec une polyamine synthétique appelée SPA favorise la survie des cellules ganglionnaires de la rétine dans le glaucome. L’objectif de ce projet consiste en une étude préclinique évaluant l’effet in vivo de ce composé sur la protection du nerf optique en utilisant un modèle de poisson-zèbre ayant une atrophie du nerf optique. Nous mesurerons dans un premier temps l’effet dose–réponse du SPA afin de mesurer le seuil de toxicité du composé. L’effet neuroprotecteur du SPA sera étudié sur notre modèle de poissons zèbre après administration du traitement dans les aquariums. Le volume du nerf optique sera mesuré et comparé entre les poissons traités et non traités. Nous mesurerons ensuite les bénéfices du traitement sur la fonction visuelle et motrice des larves du poisson zèbre grâce à un test comportemental mettant en jeu leur système visuel. Ce test permettra de tester la capacité des poissons à réagir face à des changements d’intensités lumineuses. Notre projet permettra d’évaluer l’effet neuroprotecteur du SPA dans un modèle de neuropathie optique chez le poisson zèbre. La démonstration de l’efficacité de l’administration du SPA dans notre modèle d’atrophie optique ouvrira la voie au développement d’un futur traitement pour prévenir la perte de vision chez les patients atteints de glaucome.

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